الكاتب: عبد اللطيف البطل
Le bourdonnement des moustiques
,Dans l'obscurité très profonde
,Le bourdonnement des moustiques martèle dans mes oreilles
,Le tambour du cœur bat
,Une sorte d'écho glacial surmonte mes entrailles
,Je ressens une peur apathique
,Je lis l'avenir dans l'odeur de la poussière
L'abîme de déception
,l'humus des cadavres oubliés
.Qui connaissent bien ce qui m'attend
,J'anticipe l'horreur de l'insomnie
,Me rebellant dans la plaisanterie
,Avec le sifflement de l'encre, sur le papier
,Immergé dans les reflets de l'aube obscure
,Un voyage ressemblant à une orientation
,Guidée par un œil aveugle
,m'écrivant avec lubricité et zèle sauvage
,Me sculptant en une tombe de verre noyé
,Une capture brouillée retient mon souffle
,Supprime la notion du temps dans le dictionnaire de l'amour
,Pèse l'attente par le battement d'un coeur
.Manipulé par les mains du Diable
,Je n'aurais jamais imaginé que la patience est un terrible état d'épuisement
,Me guidant vers ce qui ne me soulage guère
,Loin du paradis de la sérénité
.Près du terrier de l'anxiété
,Aux abords d'une maison grande ouverte aux quatre_vents
,Dans le sol de l'attente
Je plante des graines d'espoir,
Là où les rêves chevauchent comme des feuilles,
.Dans les bras de la tempête du temps
,Je me tiens au-dessus de la balançoire d'un rêve
,J'observe les nuages de la patience
,Se rassembler dans le ciel de l'attente
,Comme des messages nuageux
.Portant avec eux les averses torrentielles de l'aube
,Chaque fois que je me perds devant une porte fermée
,Je ne cesse de le frapper avec insistance
,Sachant que les ordres ne sont pas écrits sur du papier
,Ils sont tissés des fils de la patience et de la devinette
,Telles des toiles peintes lentement
,Dans le cœur du temps
,Sur les murs de la maison des quatre_vents
.Où les frontières du temps disparaissent
,Chaque instant qui traverse, Les ruelles enchevêtrées du labyrinthe
.C'est un air de la symphonie de l'attente
,Sur la balançoire du rêve
,Étant armé de patience
,Je reçois le vent à bras ouverts
,Comme si je me prépare à recevoir un nuage
.Qui porte des promesses de la joie
,Dans les coins découverts de la nuit
,Un fil de sueur glacée coule sur mon front
,Le temps se gèle
.Dans l'attente de l'aube des signes d'espoir
,Ah, si j'étais brave, j'injecterais du poison dans les veines du vent
.Je n'aurais jamais semé les graines de la patience dans un terrain aride
,J'attends l'émergence de l'espoir à partir des fissures du détresse
,Je me faufile, sur les pointes de mes orteils
,À travers les fils du temps
,Afin de prendre d'assaut la tanière de la libération
,La vie reviendra Inévitablement à ce silence mortel
.Qui enveloppe l'atmosphère de la privation
,La nature elle-même attend, impatiemment
.Une tempête qui lui ramène son souffle disparu
,Étant égaré sous la pluie
,J'ai un cœur noyé dans un océan de larmes
,Je patauge dans les ténèbres de la vie
,Je cherche un soleil pour illuminer l’obscurité de mon chemin
,Étouffé par les chaînes du remords
,J'ai choisi de fuir la face de la vérité
,En lui tournant mon dos
,Laissant derrière moi des souvenirs douloureux
.Comme des fantômes qui traquent le mouvement de ma respiration
,Je circule dans ma grande prison
,Celle de mes choix aléatoires
,Je ne peux me débarasser de l'emprise de l'hameçon
,La canne à pêche me manipule
.Un pantin entre les mains d'un marionnettiste
,L'espoirs s'estompe devant moi comme un mirage
,Les rideaux de la joie se sont fermés sous mes yeux
,Je ne vois plus que les ombres de l'échec
,Tel un labyrinthe sans issue
,La vision s'est rétrécie
,Devenu incapable de prédire l'issue des choses
,Je m'interroge sur le sort de mes vieux rêves
.Et celui des couleurs dans mon monde daltonien
,Et au milieu de ce silence
,Une voix vague se glissent dans mes oreilles
,m'informant que la vie bat encore
,Même si ces impulsions ressemblent
.Au bourdonnement des moustiques
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