الكاتب: عبد اللطيف البطل
Le parfum des lamentations
Je n'attendrai pas le retour du calme,
Cet oiseau migrateur,
Pour polliniser les fleurs stériles
de mes appréhensions.
Je n'apprécierai pas de voir la tempête
Planter ses tentes,
Au seuil de mes vieilles plaies.
Je ne peux plus
Nourrir la malédiction,
Prendre soins de
Ses crottes,
Et me cacher
Sous la protection
D'un verbiage
Qui coule
Comme une cascade.
Il est difficile
De faire taire
Un bavardage bégayant,
Enveloppant
Des caprices des ténèbres.
L’horizon du bon sens,
Se heurte à une violente
Confusion,
Celle qui creuse
Dans la tanière de la douleur,
Pour extraire le parfum
Des larmes.
Qui est-ce qui m'a soufflé :
Le soleil des Illusions
Est aveugle ?
N’est-il pas l'ennui qui me dévore,
Tel un fruit tendre ?
Il me met en état de siège,
Une cabane au sommet d’une montagne,
Dans un hiver enneigé.
Je déplore la mort du chant
Dans les gorges des serpents,
À quoi sert de crier face au tonnerre ?
Le silence de la stupidité brille
Sous les pieds de Hubal,
maître des calices,
Les dieux sont tombés
Au milieu des décombres !
Et le parfum des lamentations à chuté
Sur le cercueil de la défaite !
Mes forces sont affaiblis,
Figé, incapable de bouger,
Et délabré
Au-dessus des ailes de l'espoir,
Je tente de rassembler toute ma vitalité
Dispersée,
Vers un inconnu sans visage
Ni domicile fixe
Aussi bien le bruissement des ailes,
Que le Souffle d'air cinglant,
Ne me dérangeaient guère
Je surveille la marche de mon vaisseau
Aérien
Chaque fois que la montagne se voûte
J’arrache l'offrande de la gueule du loup
Je prête mon oreille au clapotement du ravine,
Et les soupirs de l'amour éternel
Provenant des baisers volcanique
Flamboyant
Entre le berger et la flûte.
Dans les vertes prairies,
Les notes survolent comme des fragments de braises
Qui dansent avec le vent.
......
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